Zugesch. aus Paris
Matelda
(Vision réelle d’après Le Purgatoire, chant XXXI, en hommage à Hans Jürgen Syberberg. )
Au seuil de la petite rue Romaine
où s’égarent les chats sur le pavé
je m’aventure dans l’obscurité
appelé par une voix plus qu’humaine.
J’aperçois dans une lueur de nuit
une fille qui, par-delà le ru,
son pied droit chaussé du soulier perdu,
me montre le chemin caché du puits,
le puits sans fond où l’on noie ses regrets.
Michel Marmin